Injection Intracytoplasmique de spermatozoïde (ICSI)

Avertissement
Si les principes restent les mêmes, les modalités pratiques peuvent varier d’un centre à l’autre. Nous vous présentons ici le mode de fonctionnement dans notre centre.

Introduction

Publié le 25/01/2005 à 16h32 (mis à jour le 25/01/2005 à 16h38)

Cette technique, appelée ICSI, permet de pallier certaines anomalies des spermatozoïdes qui les empêchent de féconder.

En effet, pour féconder l’ovocyte le spermatozoïde doit se fixer sur une coque qui entoure l’ovocyte, la zone pellucide. Grâce à des enzymes contenues au niveau de sa tête (acrosome), le spermatozoïde va traverser la zone pellucide et pénétrer dans l’ovocyte. Pour que cette fécondation soit possible, il est nécessaire que les spermatozoïdes soient en nombre suffisant, qu’ils soient mobiles et qu’ils aient une morphologie normale. Dans certaines infertilités masculines, ces conditions ne sont pas remplies et les spermatozoïdes ne peuvent pas spontanément féconder l’ovocyte. Dans ces cas-là, on peut injecter directement, à l’aide d’une micro-pipette, un spermatozoïde dans l’ovocyte, ce qui augmente les chances d’obtenir des embryons (ovocytes fécondés). Cette intervention se fait au laboratoire après un traitement de stimulation ovarienne et une ponction des ovocytes identiques à une fécondation in vitro (voir l’information sur la FIV). De même, le transfert et la congélation des embryons sont identiques à ceux d’une FIV

Cette technique, appelée ICSI, permet de pallier certaines anomalies des spermatozoïdes qui les empêchent de féconder.

En effet, pour féconder l’ovocyte le spermatozoïde doit se fixer sur une coque qui entoure l’ovocyte, la zone pellucide. Grâce à des enzymes contenues au niveau de sa tête (acrosome), le spermatozoïde va traverser la zone pellucide et pénétrer dans l’ovocyte. Pour que cette fécondation soit possible, il est nécessaire que les spermatozoïdes soient en nombre suffisant, qu’ils soient mobiles et qu’ils aient une morphologie normale. Dans certaines infertilités masculines, ces conditions ne sont pas remplies et les spermatozoïdes ne peuvent pas spontanément féconder l’ovocyte. Dans ces cas-là, on peut injecter directement, à l’aide d’une micro-pipette, un spermatozoïde dans l’ovocyte, ce qui augmente les chances d’obtenir des embryons (ovocytes fécondés). Cette intervention se fait au laboratoire après un traitement de stimulation ovarienne et une ponction des ovocytes identiques à une fécondation in vitro (voir l’information sur la FIV). De même, le transfert et la congélation des embryons sont identiques à ceux d’une FIV

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Poste de micromanipulation pour ICSI

Publié le 25/01/2005 à 16h43 (mis à jour le 25/01/2005 à 16h47)

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Déroulement de l’ICSI

Publié le 25/01/2005 à 16h54 (mis à jour le 25/01/2005 à 17h23)

Capture du spermatozoïde avec la pipette d’injection

Injection du spermatozoïde

Après l’injection

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Résultats

Publié le 29/10/2004 à 18h39 (mis à jour le 25/01/2005 à 17h25)

Après la micro-injection, le pourcentage d’ovocytes fécondés est de l’ordre de 60% et les chances d’obtenir au moins un embryon sont de 95%. Le taux de grossesses est d’environ 30% par transfert. Ces grossesses se déroulent normalement. Le taux de fausses-couches est estimé à 20%, comme lors de la fécondation naturelle. L’étude des enfants nés suite à ces techniques n’a pas montré d’augmentation du risque de malformations et les grossesses après ICSI ne nécessitent donc pas de surveillance particulière. En revanche, dans certains cas, des examens génétiques préalables peuvent être nécessaires. Pour ce qui concerne le devenir des enfants nés après ICSI, le recul est encore très faible, le plus âgé étant né en 1993 (à Bruxelles), mais il n’y a aucune raison scientifique d’inquiétude. Cependant, lorsque le nombre de spermatozoïdes est très faible, on estime à environ 10% le risque de transmission d’une infertilité aux garçons.

L’ICSI est soumise à la même réglementation que la FIV

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