Périmètre

Pour mener à bien ses différents objectifs, la FHU – IMPACT regroupera les 5 composantes suivantes (cf annexes 1,2 et 3)

Institut CARDIOMET - CHU Toulouse

Publié le 25/01/2017 à 10h15

(Coordonnateurs : Pr J. Roncalli et Pr P. Gourdy ; Annexe 4)

Crée en fin d’année 2014, l’Institut Cardiomet regroupe 9 équipes cliniques hospitalo-universitaires du CHU de Toulouse, actuellement localisées sur 2 sites hospitaliers distincts, Rangueil-Larrey pour la majorité des services cliniques, Purpan pour l’Hépatologie - Gastroentérologie.

L’institut CARDIOMET fédère ainsi des experts (85 médecins dont 35 hospitalo-universitaires) dans les champs de compétences suivants : hypertension artérielle, dyslipidémies, obésité, diabète et maladies métaboliques, hépatopathies métaboliques (stéato-hépatite, cirrhose, cancer du foie), maladies hormonales, athérothrombose coronaire et périphérique, pathologies de l’aorte, maladies des valves cardiaques, troubles du rythme cardiaque, insuffisance cardiaque. Il regroupe des structures d’organisation des soins et de la recherche labellisées à l’échelle nationale et régionale (centre intégré de l’obésité, centres de compétences, réseaux et filières de soins).
Cette structuration récente au sein du CHU de Toulouse est le témoin de la volonté locale de promouvoir une démarche d’excellence autour des pathologies métaboliques et cardiovasculaires, en favorisant des approches multidisciplinaires et coordonnées en termes de soins, d’enseignement et de recherche clinique. Afin de proposer une prise en charge optimale pour chaque individu, selon le principe de la médecine personnalisée, l’institut CARDIOMET poursuit son développement pour :

  1. Mieux identifier les risques cardiovasculaires et métaboliques à l’échelle individuelle et proposer une stratégie adaptée de prévention et/ou de traitement.
  2. Développer et/ou évaluer, puis mettre à disposition des patients des stratégies innovantes de diagnostic, de traitement et de suivi.

Les activités de recherche clinique de l’institut CARDIOMET s’appuient sur différentes structures du CHU de Toulouse : l’unité de soutien méthodologique à la recherche (USMR), le centre de ressources biologiques (CRB), la plateforme d’expertise du dispositif médical (EDIT) et le Centre d’Investigation Clinique (CIC 1436) de Toulouse qui a individualisé un axe cardiovasculaire et métabolique dans le cadre de son module plurithématique et développé un module spécifiquement dédié aux biothérapies.

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Institut des Maladies Métaboliques et Cardiovasculaires (I2MC)

Publié le 25/01/2017 à 10h15 (mis à jour le 04/05/2017 à 15h55)

UMR1048 INSERM/UPS (Directeur : Pr A. Parini ; Annexe 5)

L’I2MC a été créé le 1er janvier 2011 par l’Inserm et l’Université Paul Sabatier à Toulouse. Il regroupe plus de 280 personnes (chercheurs, médecins, ingénieurs, techniciens, étudiants, post-doctorants et administratifs) et est actuellement constitué de 13 équipes de recherche. L’activité de recherche développée à l’I2MC est centrée sur trois axes principaux :

Axe métabolique : tissu adipeux, obésité et diabète (4 équipes) Axe vasculaire : thrombose, athérosclérose et vaisseaux (4 équipes) Axe cardio-rénal : cœur et rein (5 équipes) Le centre est localisé sur le site hospitalo-universitaire de Rangueil et développe des approches de recherche variées, des plus fondamentales jusqu’aux projets de recherche translationnelle mis en place avec les équipes du CHU de Toulouse. Fruit d’une politique poursuivie depuis plus de 10 ans, des approches multidisciplinaires sont facilitées par le regroupement sur le site de multiples expertises (récepteurs couplés aux protéines G, récepteurs nucléaires, signalisation cellulaire, régulation de l’expression génique au niveau de la transcription et de la traduction, mécanismes de mort cellulaire, médiateurs de la fibrose, lipidologie et biothérapies) et savoir-faire (génomique, protéomique, biologie cellulaire et moléculaire, exploration fonctionnelle des petits animaux), concrétisée par la structuration de plateformes technologiques synergiques et complémentaires.

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STROMALab

Publié le 25/01/2017 à 10h15 (mis à jour le 09/12/2020 à 18h35)

UMR 5273 CNRS/UPS - EFS - INSERM U1031
(Directeur : Pr L. Casteilla ; Annexe 6)

Le laboratoire STROMALab regroupe 20 chercheurs répartis en 2 équipes, avec une démarche scientifique globale qui vise à :

  • Identifier et caractériser les sous-ensembles de populations cellulaires de cellules souches présentes dans le stroma.
  • Examiner comment ces tissus peuvent servir de réservoirs physiologiques pour des cellules souches adultes permettant "la réparation" ou la régénération.
  • Étudier leurs utilisations thérapeutiques en médecine régénératrice, en particulier dans le cadre des maladies vasculaires.

Les activités du laboratoire STROMALab portent sur la compréhension des mécanismes permettant la régénération des tissus ou organes complexes, et plus particulièrement sur le rôle des cellules stromales/souches mésenchymateuses (CSM) dans le contrôle de l’homéostasie tissulaire et des processus de réparation/régénération. Les CSM extraites à partir de la moelle osseuse ou du tissu adipeux (appelées ADSC pour « Adipose Derived Stroma Cells) sont étudiées dans des domaines spécifiques comme l’hématopoïèse, l’ostéogenèse et l’immuno-modulation pour les CSM de moelle osseuse ; l’adipogenèse, l’angiogenèse et la cicatrisation pour les cellules tirées du tissu adipeux.

Le laboratoire est impliqué dans l’infrastructure nationale de thérapie cellulaire basée sur l’utilisation des CSM adultes ECellFrance, en particulier par la mise à disposition de son expertise pour la mise en place et la standardisation de tests de sécurité et d’efficacité des lots cliniques de CSM/ADSC, aussi bien in vitro qu’in vivo.

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Institut de Recherche en Santé Digestive (IRSD)

Publié le 25/01/2017 à 10h15 (mis à jour le 04/05/2017 à 15h59)

INSERM – INRA – UPS – ENVT (Directeur : Dr N. Vergnolle ; Annexe 7)

En cours de mise en place durant l’année 2015 (création en janvier 2016), l’IRSD comporte 4 équipes issues du Centre de Physiopathologie de Toulouse-Purpan (CPTP) et totalise près de 80 personnes qui focalisent leurs activités de recherche sur la physiopathologie intestinale (adaptation inflammatoire et neuro-immune), mais également sur le rôle pathogène ou commensal des entérobactéries intestinales (en particulier E Coli) ainsi que sur la régulation du métabolisme du fer par le système digestif et les conséquences, en particulier hépatiques, des surcharges en fer.

L’IRSD regroupe des compétences multidisciplinaires en microbiologie, biologie moléculaire, immunologie et biologie cellulaire, et dispose d’une excellente expertise vis-à-vis de la modélisation animale pour des approches in vivo incluant des techniques de chirurgie digestive. Fortement impliquées dans la recherche de nouvelles cibles pharmacologiques et traitements innovants, ces équipes collaborent déjà avec différents services du CHU de Toulouse, mais aussi avec le tissu industriel régional. Au delà des maladies du tube digestif, la validation de ces cibles pourrait conduire à de nouvelles options thérapeutiques pour le traitement de processus inflammatoires en relation avec les maladies métaboliques et vasculaires. Autre approche d’intérêt pour la FHU, la stratégie de développement de structures « organoïdes » (reconstitution d’un organe épithélial à partir de la croissance en 3D de cellules humaines) menée par l’IRSD ouvre de nouvelles perspectives pour la réalisation d’études physiopathologiques mais également pour l’évaluation individualisée des réponses thérapeutiques pour une médecine plus personnalisée. Egalement justifiée par les relations déjà existantes avec plusieurs équipes dédiées aux recherches sur les maladies métaboliques (CARDIOMET, TOXALIM), l’intégration de l’IRSD doit permettre à la FHU IMPACT de renforcer encore son assise de pôle de recherche innovant en santé humaine.

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TOXALIM

Publié le 25/01/2017 à 10h15 (mis à jour le 04/05/2017 à 15h58)

UMR 1331 INRA – INPT – UPS
(Directeur : Pr B. Salles ; Annexe 8)

Créée le 1er janvier 2011 de la fusion de quatre laboratoires INRA et constituée de 11 équipes de recherche, TOXALIM a pour mission de développer des programmes de recherche sur la sécurité sanitaire des aliments. La finalité est de comprendre les mécanismes par lesquels certains agents chimiques, présents à faible dose et souvent en mélange dans les aliments, peuvent induire des pathologies chroniques chez l’homme et/ou l’animal, et en particulier la survenue de maladies métaboliques chroniques. Un intérêt particulier est porté à l’identification et la validation de biomarqueurs d’effet ou d’exposition qui permettent une analyse prédictive des effets de l’alimentation sur la santé. Les compétences de TOXALIM couvrent des domaines scientifiques larges, allant de la physiopathologie digestive aux perturbations d’expression génique impliquées dans le développement de maladies métaboliques. Chacune des équipes répond à des thématiques prioritaires des départements Alimentation Humaine (AlimH) et Santé Animale (SA) de l’INRA en s’appuyant sur des approches combinées et des compétences reconnues internationalement en physiopathologie, biologie cellulaire et moléculaire, pharmacologie, chimie analytique, métabolomique, transcriptomique, mathématiques appliquées et bioinformatique.

TOXALIM renforcera les compétences de la FHU IMPACT dans le domaine des hépatopathies métaboliques et des relations entre la physiopathologie digestive et l’installation de désordres métaboliques, mais apportera également une forte originalité dans le paysage national en ce qui concerne l’influence de l’environnement alimentaire sur les risques métaboliques et cardiovasculaires. TOXALIM est d’ailleurs un acteur central du PA3S (Pôle Aliment : Sécurité sanitaire et Santé), un consortium de R&D lancé en Midi-Pyrénées en 2005 dont le concept central est d’établir un continuum de recherche autour de l’aliment.

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