24e congrès annuel pour la recherche et l’étude des urgences psychiatriques.

Publié le 12/09/2013 à 10h35 (mis à jour le 20/09/2013 à 16h17)

ATTENTION, cet article est une archive qui n'est plus visible sur le site Internet du CHU de Toulouse depuis le 27/09/2013.

Les 26 et 27 septembre 2013, le pôle de psychiatrie du CHU de Toulouse, sous la responsabilité du Professeur Laurent Schmitt [1], organise le 24e congrès annuel de l’Association Francophone pour la Recherche et l’étude des Urgences Psychiatriques (AFERUP) à l’Hôtel Dieu sur le thème « La liberté est un choix…Quelles réalités aux Urgences ? ».

Les Urgences Psychiatriques représentent 10 000 passages par an sur le CHU de Toulouse, et depuis une vingtaine d’année, comme pour les urgences générales ont une activité croissante. Crises d’angoisse, tentatives de suicide, idées de mort, épisodes d’agitation… les motifs de venue sont divers et traduisent le plus souvent le fait que la personne et ou son entourage n’ont pu trouver de solution en utilisant leurs ressources ou réseau habituel.

La liberté, la personne qui arrive aux Urgences Psychiatriques l’a le plus souvent perdue, du moins temporairement. En effet, arriver aux Urgences Psychiatriques n’est pas le fruit d’un libre choix. C’est une issue traduisant un sentiment d’impasse, que ce sentiment soit du côté de la personne (de par sa souffrance psychique), de son entourage ou des institutions. Cette liberté, peut être retrouvée, ou ne pas l’être, à l’issue de l’épisode aigu. En effet, les soins sous contrainte peuvent être initiés aux Urgences, avec un passage en hospitalisation. Mais, la crise ayant amené l’urgence peut aussi déboucher sur un changement et un degré de liberté plus important pour la personne.

La question de la liberté s’adresse également aux soignants travaillant aux Urgences. Entre les contraintes spacio-temporelles imposées par le lieu et le fonctionnement des Urgences, la législation sur la Psychiatrie et ses évolutions, la pression sociale pesant sur la psychiatrie, leur marge de manœuvre se réduit. Ils doivent cependant garder leur liberté de penser, et pouvoir mettre en place les conditions de rencontrer la personne qui se présente à eux.

Les journées de l’AFERUP permettront d’aborder la question de la liberté et des Urgences Psychiatriques sous l’angle historique, philosophique et législatif, ainsi que le partage d’expérience des usagers et des soignants.

Plus d’informations sur ce congrès (programme, inscription...) sur le site de l’AFERUP.