Ce lundi 14 mai est la journée européenne de lutte contre les AVC !

L’AVC, Accident Vasculaire Cérébral, représente un enjeu de santé publique car il touche entre 130 000 et 150 000 personnes par an en France.
Il est encore et toujours la 1ère cause de handicap acquis de l’adulte et la 2ème cause de démence après la maladie d’Alzheimer.
Depuis quelques années, il est devenu la 1ère cause de mortalité chez la femme en France.
Pourtant, 80 % des facteurs de risque d’AVC sont modifiables. Les 3 principaux facteurs de risque sont l’hypertension artérielle, la sédentarité et la dyslipidémie.
Malgré la fréquence et la gravité des AVC, moins de la moitié de la population française connait les signes devant faire évoquer un AVC et l’urgence que cela représente.
En effet, dans les premières heures, les traitements d’urgence peuvent être administrés afin de limiter le risque de décès et de handicap. Mais cela n’est possible qu’au maximum dans les 6 premières heures et plus le traitement est administré tôt plus le risque de séquelles est faible.
Par conséquent, la prise en charge en urgence est une véritable course contre la montre pour l’appel au service d’urgence, le transport vers un service dédié et la réalisation d’une imagerie avant de pouvoir décider et administre le bon traitement.

Les signes les plus fréquents d’AVC sont l’installation BRUTALE d’un ou des signes suivants :

• D’une déformation du visage
• D’une paralysie d’un membre (bras ou jambe)
• D’un trouble du langage.

La survenue brutale d’un seul de ces symptômes doit faire appeler le 15.