Maladies rénales : dépistages gratuits au CHU de Toulouse

Publié le 04/03/2016 à 10h55 (mis à jour le 09/03/2016 à 14h29)

ATTENTION, cet article est une archive qui n'est plus visible sur le site Internet du CHU de Toulouse depuis le 10/03/2016.

La semaine nationale du rein, organisée chaque année par la Fédération Nationale d’Aide aux Insuffisants Rénaux (FNAIR), se tiendra, pour sa 11ème édition, du 5 au 12 mars 2016.

Durant cette période de forte mobilisation contre les maladies rénales, des opérations de sensibilisation et de dépistage se dérouleront dans les établissements de santé, et en particulier au CHU de Toulouse.

A l’hôpital Rangueil
Les publics seront accueillis par les équipes médicales du Pr. Nassim Kamar (Pr. Dominique Chauveau, Pr. Dominique Durand et Dr Pauline Bernadet-Monrozies) et les équipes soignantes des unités de Néphrologie, de Dialyse, de Transplantation en collaboration avec les bénévoles de la FNAIR.
Le dépistage, gratuit et anonyme, consistera en la recherche par bandelette urinaire, de protéines et/ou de sang dans les urines, suivi d’une analyse des résultats par un médecin spécialiste qui s’entretiendra avec les personnes dont le dépistage aura été positif.
Jeudi 10 mars 2016 - de 9h à 15h - Espace Associations-Usagers, hall d’accueil
Hôpital Rangueil - 1, avenue du Pr. Jean Poulhès - Toulouse
(accès : métro ligne B, station université Paul Sabatier et bus n° 88)
de 12h à 13h, le Pr. Dominique Durand animera un débat questions/réponses
A l’l’Hôpital des Enfants
De la même manière, cette année, les équipes de Médecine Interne - Néphrologie Pédiatrique et le Centre de Référence des Maladies Rénales Rares du Sud-Ouest (Pr. Stéphane Decramer et Dr Flavio Bandin) organisent une action de dépistage de la maladie rénale chronique chez l’enfant. Prise de tension artérielle, bandelette urinaire, mesure de l’indice de masse corporelle (IMC), conseils auprès des enfants, leur famille et le personnel sont autant d’actions qui seront menées.
Jeudi 10 mars 2016 - de 10h à 16h - 1er étage, à l’Atrium
Hôpital des Enfants - 330, avenue de Grande Bretagne - 31300 Toulouse
(accès : bus 45, 66 et ligne T1 du tramway « station Purpan » ou parking des Peupliers P1 + navette gratuite)

Une maladie évoluant à bas bruit vers l’insuffisance rénale chronique chez l’adulte et chez l’enfant
Evoluant à bas bruit, sans symptôme ressenti, la maladie rénale se diagnostique souvent trop tard, à un stade avancé : 1 personne sur 20 a une maladie rénale sans le savoir. Diabète, hypertension artérielle, toxicité rénale de certains médicaments, malformations congénitales ou maladies héréditaires sont autant de pathologies qui peuvent être à l’origine d’une néphropathie. Une surveillance accrue est indispensable pour toutes les personnes présentant ces pathologies mais également, en prévention. Un dépistage pour tous est le seul moyen de détecter toute anomalie rénale avant qu’une insuffisance rénale chronique s’installe et entraîne une dialyse puis une greffe rénale.

Chez l’enfant, elle peut débuter dès la vie fœtale. C’est le dépistage qui permet d’agir tôt pour prévenir les complications et la dégradation de la fonction rénale. En pédiatrie, la maladie rénale chronique correspond à une maladie rare dans 80% des cas (une maladie est considérée rare lorsqu’elle concerne 1 personne/2000).
Au sein de l’ex-région Midi-Pyrénées, 2003 petits patients sont suivis pour une maladie rénale rare dont 300 nouveaux cas par an. La moitié d’entre eux, environ, présente un degré variable d’insuffisance rénale chronique. Le nombre d’enfants en dialyse est très faible et l’évolution vers l’insuffisance rénale terminale peu fréquente car il existe une priorité pédiatrique d’accès à la greffe rénale. Dans la région, environ 10 enfants sont greffés tous les ans.
Un des enjeux majeurs est donc le dépistage précoce chez l’enfant ; les outils technologiques actuels et le développement de techniques prédictives pourront, dans l’avenir, aider à mieux fixer le pronostic.

Les chiffres de la maladie rénale en France …
  • 3 millions de personnes souffrent d’une maladie rénale chronique ;
  • 10 000 personnes apprennent chaque année qu’elles sont atteintes d’une maladie rénale ;
  • 67 000 personnes sont traitées par dialyse ou transplantation rénale. … et au sein de l’ex-région Midi-Pyrénées
  • 3 000 personnes présentent une insuffisance rénale : UN PEU PLUS DE 1 500 sont traitées par greffe rénale, UN PEU MOINS DE 1 500 par dialyse ;
  • 25 à 30 % des patients pris en charge pour insuffisance rénale terminale présentent, soit un diabète de type 2, soit une pathologie vasculaire chronique.

Voir également notre communiqué de presse du 4 mars 2016 PDF Maladies rénales : dépistages gratuits au CHU de Toulouse [201.8 ko]