Troubles du sommeil

Publié le 23/06/2011 à 13h50

Comment améliorer la qualité du sommeil ?

  • Des mesures hygiéniques simples, comme éviter les siestes prolongées et tardives ; ne pas s’endormir le soir, au salon, devant la télévision mais dans son lit, permettent parfois une amélioration de la qualité du sommeil. Cependant, un traitement par somnifère est parfois nécessaire.

Quels somnifères sont utiles ou néfastes ?

  • Les somnifères classiques sont la zopiclone et le zolpidem.
    Chez les patients ayant des rêves agités, quelques gouttes de clonazépam (Rivotril®) peuvent suffire pour soulager ces troubles. En cas de suspicion de syndrome des apnées obstructives du sommeil (SAOS), souvent exprimé par de forts ronflements et des pauses respiratoires, une exploration du sommeil s’impose avant l’initiation d’un traitement par clonazépam car celui-ci peut aggraver les apnées obstructives.

Tout patient atteint d’AMS doit-il faire une exploration du sommeil ?

  • Non.

Si non, suivant quels critères ?

  • Les éléments de l’interrogatoire du patient (somnolence diurne) et de son entourage (ronflements importants et pauses respiratoires au cours du sommeil) sont d’une valeur cruciale pour identifier les patients à risques d’être porteur d’un syndrome des apnées obstructives du sommeil.

Quel est le retentissement des apnées du sommeil ?

  • Les patients se plaignent souvent d’une fatigue diurne. Les autres signes peuvent être des céphalées ou la nécessité d’uriner plusieurs fois au cours de la nuit (nycturie). Cependant, chez les patients atteints d’AMS les mêmes signes peuvent avoir d’autres causes comme : les troubles vésico-sphinctériens et l’hypotension orthostatique. L’interrogatoire et l’examen clinique de la consultation médicale doivent en tenir compte.

Ces apnées sont-elles plus ou moins dangereuses selon qu’elles sont obstructives, centrales ou mixtes ?

  • Les connaissances actuelles ne permettent pas de répondre à cette question avec certitude. Selon les chiffres des différentes études, les apnées obstructives du sommeil concernent environ 50% des patients. En cas de syndrome d’apnées obstructives du sommeil sévère, une ventilation mécanique nocturne par pression positive continue peut être proposée aux patients.
    L’importance des apnées centrales n’est pas encore bien connue dans l’AMS. Une étude récente les a retrouvées chez 20% des patients. Ces données ont été confirmées par une recherche clinique pilotée par le centre de référence. Dans la suite de ces résultats, le centre de référence fait actuellement une demande de financement pour un nouveau projet souhaitant mieux caractériser les apnées centrales avec l’objectif de préparer un essai thérapeutique
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