Pourquoi continuer le traitement tous les jours même quand il n’y a plus de symptômes ?

Publié le 22/06/2017 à 18h05

Certains asthmes sont dits intermittents et le traitement bronchodilatateur suffit à les traiter. Dans les asthmes dits persistants, c’est-à-dire quand la maladie est chronique, le traitement doit être poursuivi quotidiennement même si les signes de la maladie ne sont pas perceptibles (toux, essoufflement…). Seule la prise régulière des anti-inflammatoires inhalés peut venir à bout de l’inflammation permanente des bronches.

Si vous arrêtez la prise de médicaments par lassitude ou parce que vous n’avez plus de symptômes, la réapparition des signes se fera de façon plus ou moins rapide mais sera inexorable.

Il est prouvé que les traitements continus anti-inflammatoires, même utilisés à très faibles doses, réduisent le nombre de crises d’asthme, les réveils nocturnes dus à la maladie, les signes respiratoires à l’effort et les consultations en urgence.

Un malade asthmatique chronique bien traité a :

  • la même qualité de vie professionnelle, sociale et sportive qu’un non asthmatique,
  • ainsi que la même espérance de vie.

Un autre objectif, moins visible, est la normalisation des chiffres de la mesure de votre souffle. Cette mesure (spirométrie) (voir l’article sur la mesure du souffle) permet de visualiser le retour à un calibre normal des bronches.