Véritable fléau de notre société, les affections cardiovasculaires et métaboliques causent plus de 150 000 décès par an. Elles sont la première cause de mortalité chez les femmes et les personnes de plus de 65 ans.

Les pathologies à l’origine de ces décès se répartissent de la manière suivante :

• les cardiopathies ischémiques (dont l’infarctus du myocarde) : 27%
• les accidents vasculaires cérébraux (AVC) : 25%
• l’insuffisance cardiaque : 23%

On dénombre en France, 15 millions d’hypertendus, environ 4 millions de diabétiques et près de 7 millions de personnes obèses. Au final, ces pathologies représentent 25 % des dépenses annuelles de santé [1].

Répondant à cet enjeu majeur de santé publique, le CHU de Toulouse a créé l’Institut Cardiomet en mai 2015. Cet institut a pour mission de promouvoir une démarche d’excellence en termes de recherche clinique, de parcours de soins et de formation dans le champ des maladies cardiovasculaires et métaboliques.