Urgence médicale en mer

Publié le 27/01/2009 à 15h11 (mis à jour le 06/01/2021 à 15h44)

CCMM : « Le SAMU de la mer »

En cas de plaie, de fracture, de malaise, de douleur thoracique ou de toute urgence vitale, vraie ou ressentie, le CCMM assure une réponse permanente H24 comme le fait un SAMU à terre.

Déroulement de l’appel

  • L’appel arrive directement ou par le CROSS au Centre de Réception et de Régulation des Appels (CRRA) du SAMU 31. L’Assistant de Régulation Médicale (ARM) répond, ouvre un dossier, et, sur des critères secouristes évalue l’urgence de l’appel qu’il transmet au médecin CCMM posté en journée (qui peut différer ou mettre en attente un appel en cours non urgent).
    En heure non ouvrable (nuit et WE), c’est au régulateur du SAMU31 ou au médecin d’astreinte CCMM que l’appel est transmis.
  • L’évaluation de la gravité de la pathologie repose sur le bilan des fonctions vitales et l’examen du malade ou blessé réalisés par le responsable des soins à bord (conscience, respiration, fonction cardio-circulatoire avec mesure de la fréquence respiratoire, fréquence cardiaque et si possible mesure de la pression artérielle, ainsi que de la température).

Le déclenchement des effecteurs

Lorsqu’une évacuation ou l’accueil à quai d’un blessé ou d’un malade est nécessaire, les moyens sont déclenchés par le CROSS sur avis médical du médecin du CCMM en collaboration avec le Samu de Coordination Médicale Maritime (SCMM).

En attendant les secours

Les délais d’intervention des moyens de secours sont souvent plus longs en mer qu’à terre. Le médecin CCMM, vous prescrit et vous aide à réaliser les soins nécessaires, en attendant les secours :

  • Réalisation des gestes de premiers secours.
  • Soins simples (désinfection et pansement de plaies).
  • Traitements médicamenteux : antalgiques antibiotiques notamment.
  • Conditionnement du patient en vue de faciliter son évacuation ou son débarquement : immobilisations, installation dans une civière.

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