La greffe : un cheminement vers une nouvelle vie

La greffe : une thérapeutique vitale et efficace

Publié le 05/06/2012 à 11h09 (mis à jour le 13/06/2012 à 14h31)

Grâce au professionnalisme des équipes chirurgicales et aux progrès de la médecine (limitation des rejets avec les médicaments immunosuppresseurs notamment), la greffe permet de prolonger significativement la vie de personnes gravement malades, pour lesquelles elle constitue l’ultime solution thérapeutique.

Dans d’autres cas, elle améliore une vie très handicapée par la défaillance d’un organe ou d’un tissu.

Par exemple, la greffe rénale constitue une alternative à la dialyse, technique de soin invalidante et particulièrement perturbante pour les enfants.

Quels organes peut-on greffer ?

Les organes que l’on peut greffer sont : les poumons, le cœur, le foie, les reins, le pancréas et les intestins.

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Quand une greffe d’organes est-elle envisagée ?

Publié le 05/06/2012 à 11h09 (mis à jour le 13/06/2012 à 12h39)

En cas de défaillance terminale d’organes, plusieurs possibilités existent avant la greffe :

  • l’implantation d’organes et tissus artificiels (cœur artificiel, valve cardiaque mécanique, prothèse osseuse),
  • des thérapeutiques substitutives (dialyse rénale, ...)

Lorsque les traitements deviennent insuffisants ou s’il n’existe aucune alternative thérapeutique, le seul espoir est alors la greffe.

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Les étapes avant la greffe d’organes

Publié le 05/06/2012 à 11h09 (mis à jour le 13/06/2012 à 12h39)

L’inscription sur liste d’attente

La proposition de greffe relève d’une décision médicale. C’est un moment à la fois redouté et attendu par le patient qui doit donner son accord écrit à l’inscription sur liste [1] et subir un bilan pré-greffe très complet et invasif.

Le délai d’attente de greffe varie selon l’organe mais peut être de plusieurs années. Les raisons d’attente sont très variables : elles dépendent du nombre de greffons disponibles, du nombre de patients inscrits ou encore de facteurs biologiques propres au patient comme le groupe sanguin et le groupage tissulaire. Lors de cette période d’attente, le patient se rend régulièrement à son centre de transplantation pour une évaluation de son état de santé.

L’attente ... puis la greffe

Il y a davantage de patients en attente de greffe que de greffons proposés.

Lorsqu’un organe est prélevé, il est attribué à un patient selon des règles écrites. Ces règles de répartition sont homologuées par le ministère de la santé, publiées au Journal Officiel et appliquées par l’Agence de la biomédecine. L’objectif est d’assurer une répartition la plus équitable possible et de trouver le meilleur receveur. Ces règles tiennent également compte des contraintes techniques liées au prélèvement, au transport et au maintien de la viabilité du greffon.

Il existe des priorités pour :

  • des patients atteints de pathologies aiguës (hépatites fulminantes,...),
  • les enfants,
  • les malades ayant peu de chances d’obtenir un greffon compatible.

Les greffes d’organes sont pratiquées uniquement dans des centres hospitaliers universitaires, par une équipe spécialisée et autorisée par le ministre de la santé.

[1Les listes de patients en attente de greffe sont nationales et gérées par l’Agence de biomédecine.

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Les étapes après la greffe d’organes

Publié le 05/06/2012 à 11h09 (mis à jour le 13/06/2012 à 12h40)

Le suivi thérapeutique

Après un temps d’hospitalisation, le receveur revient dans son centre de transplantation pour un suivi régulier et des examens de contrôle.

Ce suivi est impératif afin de diagnostiquer tout processus infectieux ou signe de rejet.

Le rejet

Après la greffe, il est nécessaire de suivre à vie un traitement immunosuppresseur qui diminue les défenses immunitaires et prévient ainsi la réaction de rejet du greffon. Cette réaction, si elle n’est pas maitrisée, pourrait conduire à la perte du greffon voire au décès du receveur. Le rejet est le plus souvent un phénomène réversible traité par une adaptation du traitement immunosuppresseur.

Les résultats de la greffe en font une thérapeutique reconnue et encore inégalée. Les solutions alternatives (thérapies géniques ou cellulaires) font encore l’objet de recherches.

Aujourd’hui, une personne greffée peut reprendre une vie normale, une activité professionnelle, avoir des enfants alors que quelques mois auparavant sa vie était fortement dégradée ou menacée.

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L’agence de la biomédecine

Publié le 05/06/2012 à 11h07 (mis à jour le 13/06/2012 à 14h29)

Placée sous la tutelle du ministre de la santé, l’Agence de la Biomédecine, établissement public national, intervient dans quatre grands domaines de la biologie et de la médecine humaines :

  1. l’assistance médicale à la procréation,
  2. le diagnostic prénatal et génétique,
  3. la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires
  4. le prélèvement et la greffe d’organes, de tissus et de cellules, confiés depuis 1994 à l’établissement français des greffes...

Née de la loi de bioéthique du 6 aout 2004, l’Agence de la Biomédecine se porte garante de l’équité, de l’éthique et de la transparence des activités dont elle a la responsabilité et dont elle anticipe l’évolution.

Rôle de l’agence de la biomédecine dans les activités de prélèvement et de greffe en France

D’un point de vue national, l’Agence de la Biomédecine est l’organisme français de référence au sujet des prélèvements et des greffes.

Cette agence s’occupe en particulier de :

  • gérer la liste nationale des malades en attente de greffe,
  • gérer le registre national des refus au prélèvement,
  • développer le fichier national des volontaires au don de cellules souches hématopoïétiques,
  • élaborer des règles de répartition des organes,
  • coordonner les prélèvements d’organes ainsi que répartir et attribuer des greffons en France et à l’international,
  • évaluer les activités de prélèvement et de greffe,
  • organiser les comités d’experts autorisant le prélèvement sur donneur vivant,
  • développer l’information sur le don, le prélèvement et la greffe d’organes, de tissus et de cellules.

Coordonnées de l’agence de biomédecine

Si vous souhaitez contacter l’agence de la biomédecine, voici ci-dessous les coordonnées du siège en région parisienne et de l’antenne régionale située à Bordeaux :

  • Siège de l’agence de la biomédecine
    1 avenue du Stade de France
    93212 Saint-Denis La Plaine Cedex
    Standard : 01 55 93 65 50 - Télécopie : 01 55 93 65 55
    Site Internet : http://www.agence-biomedecine.fr
  • Antenne régionale de l’agence de la biomédecine (Bordeaux) :
    Service de régulation et d’appui Grand-Ouest
    Hôpital Pellegrin - Le Tondu
    Place Amélie Raba Léon
    33076 Bordeaux CEDEX
    Tél. : 05 56 79 56 61 - Télécopie : 05 56 79 56 96

Vous souhaitez plus d’informations sur l’agence de la biomédecine ?

Consultez le site Internet de l’agence de la biomédecine et ses sites thématiques sur les prélèvements et greffes :

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