Bilan d’étape à deux ans du Gérontopôle

Publié le 14/05/2009 à 14h58 (mis à jour le 12/06/2014 à 17h40)

Le vieillissement démographique va se poursuivre dans les années à venir et rend indispensable le développement de la recherche dans le domaine de la gériatrie et de la gérontologie dont les enjeux sanitaires, sociaux, politiques et économiques sont considérables.

Parmi ces enjeux, une des priorités est représentée par la maladie d’Alzheimer et les affections apparentées. En effet, la prévalence de ces affections est en augmentation avec 860 000 personnes atteintes et une incidence de 225 000 nouveaux cas par an. Les conséquences familiales et sociétales sont majeures : responsables de 70% des placements en institution et de 72% des demandes d’Allocation Personnalisée à l’Autonomie, le coût de leur prise en charge annuelle est estimé en 2004 à 9,9 milliards d’euros et supporté à 55% par les familles.

Les programmes de recherche doivent reposer sur une approche multidisciplinaire faisant appel à diverses disciplines (fondamentales, cliniques, épidémiologiques, sciences humaines et sociales) et doivent être bien articulées avec les dynamiques européennes et internationales déjà engagées dans ce domaine.

Dans ce contexte, afin de répondre aux besoins actuels des personnes âgées, le Gérontopôle de Toulouse a été créé le 5 Février 2007 en réponse à une lettre de mission des ministres Xavier Bertrand et Philippe Bas. Ses missions s’articulent autour de 3 plans d’action :

  • Permettre l’accès au diagnostic, à l’innovation thérapeutique et à la recherche clinique, pour les personnes âgées fragiles qui en sont souvent exclues,
  • Mettre en place un Institut du Vieillissement pour développer et valider des actions de promotion de la santé et de prévention chez les personnes âgées en bonne santé,
  • Se mettre au service de la filière gériatrique afin de développer la recherche clinique pour les personnes âgées dépendantes.

Deux ans après sa fondation, le Gérontopôle toulousain a rempli les objectifs qui lui avaient été donnés. Il constitue désormais une structure performante de soins, de promotion de la santé et de recherche clinique. Cette structuration nous a permis de concevoir des programmes de recherche originaux, de renforcer des moyens dédiés à la recherche clinique pour accroître le nombre d’inclusions dans les essais de médicaments innovants et les essais de prévention, de fédérer des réseaux de recherche régionaux, nationaux et européens, et de développer des partenariats avec des équipes de recherche internationale. L’intensification des activités de recherche a conduit à une augmentation de la production scientifique.

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