La mesure du souffle

Publié le 22/06/2017 à 16h28

La mesure de votre souffle est indispensable pour faire le diagnostic de l’asthme et le différencier d’autres types de maladies des bronches, évaluer la sévérité de votre maladie, en surveiller l’évolution et adapter le traitement.

Il existe plusieurs examens du souffle :

  • la spirométrie : c’est le test de référence de la mesure du souffle chez l’asthmatique. Elle mesure un paramètre essentiel pour cette maladie qui est le volume expiratoire maximal par seconde (VEMS). Le VEMS est le volume d’air recueilli à la bouche du patient pendant la première seconde d’une expiration effectuée aussi fort et aussi complètement que possible en partant de la position d’inspiration maximum. La diminution de la mesure du VEMS est proportionnelle au degré d’obstruction des bronches.
  • le test de réversibilité : il est réalisé si le VEMS est anormal. Celui-ci consiste à répéter la mesure du VEMS 5 à 10 minutes après l’inhalation de deux à quatre bouffées d’un médicament bronchodilatateur de type bêta-2 mimétique. Le trouble ventilatoire est réversible si le VEMS après inhalation du bronchodilatateur augmente de plus de 12% par rapport à sa valeur initiale. Typiquement, dans la maladie asthmatique, le trouble ventilatoire obstructif est réversible.
  • le test de provocation bronchique : il est réalisé si le VEMS initial est normal. Il consiste à faire inhaler au patient des doses croissantes d’un produit bronchoconstricteur. Le diagnostic d’asthme est confirmé si les bronches se ferment de plus de 20% par rapport à la valeur initiale.
  • le débit expiratoire de pointe (DEP) : il s’agit de mesurer le souffle à l’aide d’un petit appareil appelé débitmètre de pointe. Il mesure la vitesse de l’air à la sortie des poumons et sert à faire des contrôles du souffle. Certains asthmatiques disposent de cet appareil à domicile et peuvent adapter leur traitement en fonction des variations de mesures, les chiffres chutant au moment de la crise.