Mesures générales de prévention du paludisme
Publié le 24/01/2019 à 14h52 (mis à jour le 12/12/2024 à 11h48)
Vous partez dans un pays où sévit le paludisme (malaria chez les Anglo-Saxons). Cette maladie est transmise par piqûre de moustiques après la tombée de la nuit.
Prévention mécanique
La première mesure de prévention est d’éviter les piqûres de moustiques à partir de la tombée de la nuit. Pour vous protéger, vous pouvez :
- porter des vêtements longs amples de couleur claire et imprégnés d’insecticide (type perméthrine ou deltaméthrine)
- utiliser des répulsifs sur toutes les parties découvertes du corps à base de DEET à 30 ou 50%, Icaridine à 30%, IR3535 ou Citriodiol.
- Vous devez dormir sous moustiquaire imprégnée d’insecticide de longue durée d’imprégnation OU dans un environnement climatisé <20°C.
Vous pouvez consulter la plaquette ci-jointe de la Société de Médecine des Voyages (SMV) sur la Protection Personnelle Anti-Vectorielle en cliquant directement sur l’image de droite.
Prévention médicamenteuse
La deuxième mesure de prévention est la prise de médicaments systématique à débuter avant le départ, à prendre pendant tout le séjour et au retour.
Ces médicaments font l’objet de contre-indications, ils doivent être prescrits par le médecin.
A votre retour vous devrez consulter votre médecin à la moindre fièvre et toujours lui mentionner votre voyage en pays impaludé.
Pays classés à risques par l’OMS
Consultez la page des profils de pays considérés comme à risques de paludisme (LIEN A VENIR) par l’OMS.
Sur ce site vous trouverez les zones à risque de paludisme en cliquant sur > destinations > pays d’intérêt et dans la page du pays > malaria map
si cette section n’existe pas c’est qu’il n’y a aucune circulation de paludisme dans ce pays UNIQUEMENT les zones en ROUGE nécessitent d’être sous médicament, les zones roses +/- foncés traduisent une possible présence du moustique vecteur du palu mais ne justifie pas de prendre le médicament dans ces zones-là.
La prise du médicament est à respecter (dose et durée) mais ne permet pas une protection absolue donc garder en tête qu’en cas de fièvre inexpliquée dans les 2 mois suivant le retour d’un pays où sévit le paludisme, il faut le signaler au médecin que vous voyez et qu’un test sanguin à la recherche de palu soit réalisé sans tarder.
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