Indications chirurgicales

Publié le 30/09/2015 à 15h35 (mis à jour le 03/11/2016 à 15h59)

En France, 15% de la population est en situation d’obésité. L’estimation de la masse grasse dans le corps est réalisée par l’Indice de Masse Corporelle ou IMC.
L’IMC est le rapport entre le poids (en kilogrammes) et la taille (en mètres) au carré.

Vous pouvez vérifier ou calculer votre IMC sur le site internet de l’Assurance Maladie.
  • IMC ≥ 30 Kg/m² définit une obésité commune,
  • IMC ≥ 35 Kg/m² une obésité sévère
  • IMC ≥ 40 Kg/m² une obésité morbide ou massive.

L’obésité est dite « morbide » car pouvant entraîner de nombreuses complications : diabète de type 2, infarctus, dyslipidémie (cholestérol, triglycérides), syndrome d’apnées du sommeil, insuffisance respiratoire, hypertension artérielle, arthrose, stéatose ou stéato-hépatite, cancers hormono-induits, insuffisance veineuse, dépression… réduisant ainsi l’espérance de vie.

La chirurgie de l’obésité ne s’adresse qu’aux personnes les plus obèses, c’est-à-dire avec un rapport le plus favorable entre le risque opératoire et le bénéfice de la perte de poids.

Ainsi, la chirurgie de l’obésité s’adresse aux personnes adultes en situation d’obésité morbide (IMC ≥ 40 Kg/m²) ou d’obésité sévère (IMC ≥ 35 Kg/m²) si elle est associée à une complication pouvant être améliorée par la chirurgie (diabète, hypertension artérielle, syndrome d’apnées du sommeil, troubles articulaires sévères…).

La chirurgie ne peut être proposée qu’en deuxième intention, après échec de prise en charge médicale spécialisée et multidisciplinaire pendant 6 à 12 mois (suivi diététique, activité physique, suivi psychologique…).