Comme chaque année au mois de novembre, le CHU de Toulouse se mobilise autour de la semaine de sécurité des patients. En 2019, cette semaine aura lieu du 18 au 22 novembre.

Cette semaine a pour objectif de sensibiliser l’ensemble des publics aux enjeux de la sécurité des soins et de favoriser le dialogue entre usagers et professionnels de santé sur ces sujets.

La thématique de cette année 2019 portera sur le bon usage des antibiotiques. En parallèle se tiendra la journée européenne sur le même sujet. Un coup de projecteur sera donc mis sur les antibiotiques pour contribuer à lutter contre l’antibiorésistance.

Le CHU de Toulouse à la rencontre des toulousains pour lutter contre l’antibiorésistance

Lundi 18 novembre 2019 de 10h à 18h, sur l’esplanade François Mitterrand (à côté de la station de métro Jean-Jaurès), le CHU de Toulouse organise [1] une journée de sensibilisation pour informer le grand public sur la bonne utilisation des antibiotiques afin d’agir ensemble dans la lutte contre l’antibiorésistance. Cette journée se fera dans le cadre de la semaine de la sécurité des patients 2019.

A cette occasion :

• des ateliers ludiques et informatifs vous seront proposés.
• un artiste du collectif Cisart’ réalisera en direct une œuvre de Street Art.

Journée européenne d’information sur l’antibiothérapie
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Pourquoi lutter contre l’antibiorésistance ?

Les bactéries ont développé de nombreuses résistances à la pénicilline, et ont montré qu’elles pouvaient s’adapter à l’ensemble des antibiotiques découverts depuis.

A ce jour, en France, 90% des staphylocoques dorés sont résistants à la pénicilline.
Ce phénomène est d’autant plus rapide que les antibiotiques sont trop, et souvent mal utilisés, en médecine humaine.

Ces médicaments sont prescrits par l’ensemble des médecins, en médecine générale, ou en médecine spécialisée. Or les antibiotiques n’ont aucune activité sur les virus.

L’antibiotique, pour être utile, doit donc être prescrit lors d’une infection bactérienne, il doit être actif sur la ou les bactérie(s) en cause, pris à la bonne dose, et pour la bonne durée.

Toute antibiothérapie inutile ou mal conduite favorise l’émergence de résistances bactériennes, en agissant sur les bactéries naturellement hébergées par l’organisme (tube digestif, muqueuses, peau), qui se transmettent inévitablement entre les humains, souvent par un manuportage (portage par les mains).

C’est ainsi que nous avons assisté, lors des dernières décennies, à l’apparition, puis à la diffusion de bactéries de plus en plus résistantes, et parfois résistantes à l’ensemble des antibiotiques !