Douleur et cancer de l’enfant
Publié le 31/05/2013 à 10h44 (mis à jour le 04/06/2013 à 17h08)
Chaque année environ 1800 enfants sont atteints de cancer en France. Il s’agit de maladies rares (1% des cancers détectés chaque année) qui n’ont rien de commun avec celles que l’on peut rencontrer chez l’adulte.
Les principales tumeurs observées sont les leucémies, les tumeurs du système nerveux central puis les lymphomes et la maladie de Hodgkin, les neuroblastomes (tumeurs du système nerveux sympathique), les néphroblastomes (tumeurs rénales), les tumeurs osseuses. Elles peuvent être guéries dans environ 70% des cas avec des thérapeutiques souvent intensives.
Outre les douleurs liées à la maladie en elle-même, les investigations diagnostiques et thérapeutiques amènent à pratiquer fréquemment chez l’enfant des actes douloureux. Les douleurs induites par ces gestes, parce qu’elles sont répétées, retentissent sur la qualité de vie des patients et de leur famille. Leur mémorisation à court et long terme pourra avoir des conséquences néfastes et importantes sur le vécu de la maladie et sur les expériences douloureuses ultérieures.
Tout au long de la prise en charge des maladies tumorales de l’enfant (leucémie ou tumeur solide), l’évaluation, la prévention et la prise en charge de toutes les formes de douleur seront la priorité de tous.
Plus d’informations sur le cancer de l’enfant, sur le site de la Société Française des Cancers de l’Enfant (SFCE) En Midi-Pyrénées, le réseau Oncomip Pédiatrique coordonne la prise en charge des enfants atteints de pathologie tumorale.
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