Le Syndrome Douloureux Régional Complexe de type 1 (SDRC 1)

Publié le 31/05/2013 à 09h32 (mis à jour le 04/06/2013 à 18h02)

Le Syndrome Douloureux Régional Complexe (Complex Regional Pain Syndrom) appelé autrefois algoneurodystrophie, se développe après un événement causal habituellement peu important de l’appareil loco-moteur (fracture, entorse, luxation, microtraumatismes répétés, lésion tissulaires ou immobilisation). L’examen clinique neurologique ne retrouve pas de trouble de la sensibilité dans le territoire douloureux.

Les critères diagnostiques retenus sont au nombre de quatre, les critères 2 et 4 sont obligatoires :

  1. l’existence d’un événement nociceptif initiateur ou d’une cause d’immobilisation,
  2. une douleur continue, allodynie (stimulus auparavant indolore devenu douloureux) ou hyperalgésie (telle que la douleur est disproportionnée par rapport à tout stimulus déclenchant),
  3. l’apparition, à un moment ou un autre, d’un oedème, d’une altération de la vascularisation cutanée ou d’une anomalie de l’activité sudoromotrice dans la zone douloureuse,
  4. ce diagnostic est éliminé par l’existence d’autres états qui pourraient rendre compte autrement du niveau de douleur et d’impotence.

Pour affirmer le diagnostic de Syndrome Douloureux Régional Complex de type 1, il pourra être proposé à votre enfant une hospitalisation de jour pour regrouper en une seule journée, l’ensemble des examens complémentaires nécessaires pour affirmer le diagnostic (examen biologique, imagerie, ostéodensitométrie, avis rhumatologique, orthopédique, pédo-psychiatrique ).

Une prise en charge globale sera nécessaire, elle pourra s’effectuer en ambulatoire ou parfois dans le cadre d’un centre de rééducation spécialisé, exemple le Centre Pédiatrique de Rééducation et de Réadaptation Fonctionnelle de Roquetaillade dans le Gers.