Douleurs musculaires
Publié le 23/06/2011 à 14h17
Comment les traiter ? Les antiépileptiques et les antidépresseurs ne sont pas très efficaces sur le long terme.
- Les antiépileptiques et certains antidépresseurs ont fait leurs preuves dans le traitement des douleurs neurogènes, mais pas dans le traitement des douleurs musculaires. Même si les connaissances précises des mécanismes des douleurs musculaires restent faibles, elles s’inscrivent souvent dans le contexte de la rigidité parkinsonienne, d’une dystonie et de l’atteinte pyramidale. Selon l’origine, des traitements par lévodopa (MODOPAR®, SINEMET®), anti-spastiques oraux comme le baclofène (LIORESAL®) ou injections de toxine botulique peuvent être proposés par le spécialiste. Malgré ces traitements, le soulagement des douleurs musculaires reste malheureusement souvent partiel.
Les séjours en centres de réadaptation provoquent un épuisement qui peut être source d’aggravation.
- Comme mentionné ci-dessus, un programme de rééducation trop ambitieux est à éviter pour des raisons d’épuisement. Cependant, il n’y a pas de lien établi entre épuisement et aggravation de la maladie n’est pas établi.
L’expérience de nombreux malades prouve que les séances de « mobilisation passive » réalisées par un kinésithérapeute ayant une expérience en neurologie sont très bénéfiques ainsi que de longues périodes de repos en position allongée qui calment les douleurs musculaires à type de « brûlures ».
- La mobilisation passive est utile à tout moment de la maladie et peut prévenir certains problèmes articulaires fréquents, comme les tendinopathies de l’épaule qui limitent régulièrement l’utilisation des membres supérieurs dans la réalisation des activités de la vie quotidienne.
Il n’existe pas de contre-indications particulières pour un repos de quelques heures s’il est bénéfique pour calmer les douleurs musculaires. Cependant, une immobilisation sur plusieurs jours augmente le risque d’une thrombophlébite.
Partager cette page