Ménisque dégénératif

Publié le 02/12/2020 à 16h36 (mis à jour le 02/12/2020 à 16h50)

Les lésions méniscales dégénératives (LMD) sont définies par une altération progressive de la structure méniscale microscopique et macroscopique. Ceci est différent d’une lésion traumatique (liée à un accident). Le plus souvent ces lésions sont silencieuses, elles ne sont pas responsables de symptômes. Elles peuvent se révéler douloureuses à l’occasion d’un événement aigu par exemple.

On peut ici parler de ménisque-maladie, associée au vieillissement du tissu méniscal. C’est une pathologie fréquente. Ces lésions méniscales sont présentes chez plus de 50 % des patients après 70 ans et leur nombre augmente avec l’âge à partir de 30 ans. Ces lésions sont fréquentes certes, mais elles ne sont responsables de symptômes, comme la douleur, que dans un nombre infime de cas. Ces symptômes sont liés à une « pression » excessive sur le ménisque entrainant une inflammation locale.

Les LMD sont une pathologie à part entière différente de l’arthrose, pathologie bien connue du cartilage. Ces deux entités correspondent à :

  • Un vieillissement tissulaire naturel, méniscal d’une part (LMD)
  • Un vieillissement cartilagineux d’autre part (arthrose).

Les LMD peuvent coexister avec une arthrose débutante mais il est aussi possible qu’elles se développent plus tôt, chez des patients jeunes, sans aucune lésion cartilagineuse associée. En revanche, dans 80% des cas, le stade d’arthrose évoluée est associé à des LMD.