Pourquoi des groupes ?
Publié le 09/06/2020 à 15h35 (mis à jour le 16/06/2020 à 16h32)
« Histoire d’en parler » est organisé en plusieurs groupes ou espaces :
- Un espace pour « en parler » sans craindre de faire mal à l’autre, sans craindre d’être mis de côté.
- Un espace pour cheminer à travers des émotions parfois très déstabilisantes, faites d’un mélange de tristesse, de peur, de colère, de honte, d’incompréhension… Ces émotions peuvent même parfois nous culpabiliser, tant elles sont difficiles à partager.
- Un espace où se créent des liens : on sait combien pour les jeunes, l’avis des copains est important, pourtant, bien souvent ils se sentent en décalage avec ces mêmes copains.
- Un espace où des professionnels sont présents pour les enfants, les adolescents, avec leurs besoins spécifiques, leur souffrance. Ils sont là pour les aider à exprimer tout cela à travers différentes médiations et à être ainsi moins envahis. Car les émotions sont un peu comme un cours d’eau : elles peuvent s’écouler si on leur laisse libre cours, sinon elles peuvent stagner, infiltrer et envahir d’autres champs, avec le risque de conséquences à plus long terme en terme d’angoisse de séparation par exemple, de difficultés à l’école …
- Un espace qui rassure : « eux aussi, ils ont ressenti cela »
- Un espace qui permet d’élaborer son deuil, avec ses mots, car la perte d’un proche a une résonance différente pour chacun, selon son âge, sa place dans la famille et sa façon d’être.
- Un espace limité dans le temps, qui permet ainsi de s’exprimer, de cheminer à son rythme afin de mieux repartir dans la vie. Les sorties des ateliers en témoignent, contrairement à ce que de nombreux parents craignent préalablement, le groupe n’est pas un lieu de contagion qui pourrait affaiblir, Au contraire, c’est un lieu où les mouvements psychiques possibles vont redonner un peu de force et de respiration pour continuer avec moins de difficultés. Car si le deuil n’est pas une maladie, il a souvent besoin de repères, d’éléments de références en particulier pour ces pertes d’un proche jeune (parent, frère ou sœur) qui sont impensables pour toute la famille
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