Maladie de Parkinson : un nouveau traitement prometteur

Publié le 08/04/2024 à 14h04 (mis à jour le 08/04/2024 à 14h22)

ATTENTION, cet article est une archive qui n'est plus visible sur le site Internet du CHU de Toulouse depuis le 18/04/2024.

C’est une première mondiale : publiée dans le New England Journal of Medicine, l’étude LixiPark codirigée par le Pr Olivier Rascol, neuropharmacologue au CHU de Toulouse, et le Pr Wassilios Meissner, neurologue au CHU de Bordeaux, tend à démontrer que le lixisénatide, médicament utilisé à l’origine pour traiter le diabète de type 2, pourrait ralentir la progression de la maladie de Parkinson.

En comparant les résultats des patients ayant reçu le lixisénatide avec ceux des patients ayant reçu un placebo, il a été mis en évidence une diminution significative de l’aggravation des symptômes moteurs chez les malades recevant le lixisénatide après 1 an de suivi. Ce résultat suggère que le médicament a diminué la perte des neurones dopaminergiques des malades, en accord avec un effet « neuroprotecteur ».

Pr Olivier Rascol et Pr Wassilios Meissner témoignent :

Ces premiers résultats positifs sur le ralentissement de la progression de la maladie de Parkinson constituent une avancée significative dans la prise en charge future de cette maladie et un enjeu majeur de santé publique. Nous espérons pouvoir rapidement confirmer ces résultats dans une prochaine étude à plus large échelle.

LikiPark a pu voir le jour grâce au soutien de nombreux acteurs publics et privés :

Pour rappel, le CHU de Toulouse dispose d’un centre expert Parkinson dont le Pr Olivier Rascol est membre de l’équipe médicale. Ce centre a pour vocation d’optimiser la prise en charge des personnes atteintes par la maladie de Parkinson.