Physiologie de l’os

Publié le 07/01/2013 à 15h13 (mis à jour le 03/04/2013 à 13h42)

L’os est un tissu de soutien qui permet la déambulation et protège certaines parties du corps : cerveau, moelle épinière cœur et poumons, ... Il contient, de plus, la moelle hématopoïétique qui assure la production des cellules sanguines : globules rouges, globules blancs et plaquettes.

Le squelette est formé d’os longs (fémurs, humérus), qui sont des futs cylindriques formés d’une corticale osseuse, et d’os spongieux (crâne, bassin, vertèbres) où les corticales sont reliées entre elles par des trabécules ou travées osseuses. La moelle hématopoïétique se situe entre ces travées osseuses.

Outre sa fonction de soutien où il est indissociable du tissu musculaire, l’os a un rôle important dans le maintien de l’homéostasie phosphocalcique : en relarguant ou accrétant en son sein du calcium et du phosphore, selon les apports et les besoins, il permet de maintenir constantes dans le sang la calcémie et la phosphorémie. C’est pour cela et pour assurer la croissance et la réparation des fractures que l’os se renouvelle, se remodèle constamment.

Ce remodelage osseux est assuré par des cellules qui résorbent l’os (ostéoclastes) et des cellules qui forment l’os (ostéoblastes). Le calcium, le phosphore et la vitamine D sont indispensables à la minéralisation de l’os formé par ces ostéoblastes. L’agencement ou l’architecture des travées osseuses est sous la dépendance d’autres cellules : les ostéocytes eux mêmes influencés par les contraintes mécaniques.

Plusieurs hormones régissent le remodelage osseux : parathormone, calcitonine, vitamine D, hormones sexuelles (œstrogènes, testostérone chez l’homme) et hormones thyroïdiennes.

Comme tous les organes, le tissu osseux est vascularisé et innervé et des dysfonctions de ces vaisseaux et de ces nerfs peuvent perturber son métabolisme.