Quelles sont les stratégies thérapeutiques non médicamenteuses ?
Publié le 29/03/2021 à 17h28
L’activité physique
L’activité physique est de plus en plus considérée comme un véritable traitement, complémentaire des médicaments de la maladie de Parkinson. En effet, elle agit sur plusieurs plans. D’une part, des activités très régulières de gymnastique, musculation, stretching, étirements, permettent le maintien de la force musculaire, de la souplesse des articulations et luttent contre les symptômes en réduisant l’akinésie et la rigidité musculaire.
Ce doit être une activité physique soutenue (transpirer, être un peu essoufflé et avoir la fréquence cardiaque augmentée) qui s’ajoutera aux tâches quotidiennes souvent considérées comme une activité physique, mais insuffisantes pour avoir un réel impact bénéfique sur la maladie. Elle comprend un échauffement, puis l’activité sportive suivie d’une diminution progressive de l’intensité avant de clore la séance par des étirements, indispensables eux aussi. On préconise au moins trois séances d’activité physique de 45 minutes par semaine.
La kinésithérapie
Les séances de kinésithérapie font partie intégrante du traitement de la maladie de Parkinson et sont essentielles pour préserver la mobilité et faciliter les déplacements, par l’entretien de la souplesse et de la force musculaire.
Une séance-type comprendra des exercices d’étirements, d’assouplissements et de musculation d’intensité moyenne à soutenue, des exercices d’équilibre et des exercices de coordination, de relevés du sol et de marche.
Un séjour en centre de rééducation et réadaptation fonctionnelle peut être bénéfique, une fois par an.
Il est souhaitable que le kinésithérapeute aide le patient à organiser son activité physique et le soutienne dans la régularité, qu’il gère l’intensité et évalue les progrès.
L’orthophonie
La rééducation orthophonique peut être indiquée pour les personnes atteintes par la maladie de Parkinson s’il existe des troubles de l’élocution. Elle peut prendre en charge plusieurs aspects tels que la voix et la parole, l’écriture, la déglutition, mais aussi la diminution des expressions du visage aussi appelée amimie et les troubles cognitifs (organisation, attention…).
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