Toulouse, sur l’itinéraire des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle

Publié le 03/09/2004 à 11h43 (mis à jour le 09/07/2021 à 15h38)


Codex Calixtinus - Liber Sancti Jacobi (Livre de saint Jacques ou des miracles de saint Jacques) vers 1140. Cathédrale de Saint-Jacques de Compostelle (Archives).
Située le long de la Via Tolosana, Toulouse était une ville-étape de pèlerinage importante, drainant pendant des siècles un flot de pèlerins conséquent. Plus d’un millier de pèlerins y transitaient par jour au Moyen Age [1].
Toulouse n’est pas seulement une étape aux seuls bénéfices des pèlerins de Saint-Jacques : c’est aussi le point de rencontre de ceux de Saint-Gilles, de Saint-Roch et surtout de Saint-Sernin [2].
La masse de pèlerins trouvait de quoi se loger et se soigner dans l’Hôpital Saint-Jacques du Bourg [3] situé près de Saint-Sernin, un des nombreux petits établissements hospitaliers existants alors à Toulouse...

[1Toulouse est mentionnée dans tous les itinéraires, en particulier dans le Guide du pèlerin d’Aimery Picaud en 1140, mais aussi dans la Carta itineraria Europa où figure, entre autre, l’Oberstrasse des Allemands

[2la Basilique Saint-Sernin abrite 175 reliques de Saints : c’est la plus grande concentration reliquaire au même endroit après Saint-Pierre de Rome

[3différent de l’hôpital Saint-Jacques-du-bout-du-pont, futur Hôtel-Dieu