Pathologies prises en charge par stimulation cérébrale profonde

Publié le 31/03/2021 à 17h08 (mis à jour le 31/03/2021 à 17h10)

Au CHU de Toulouse, le service de neurochirurgie propose « en routine » la stimulation cérébrale profonde aux patients souffrant de maladies neurologiques avec des troubles du mouvement (maladie de Parkinson, tremblement essentiel et dystonie).

La sélection des patients éligibles à une stimulation cérébrale profonde se fait grâce à un bilan préopératoire exhaustif permettant de vérifier les contre-indications à la réalisation du geste chirurgical et relève d’une équipe spécialisée pluridisciplinaire de CHU.

Maladie de Parkinson

La stimulation cérébrale profonde est proposée aux patients souffrant d’une maladie de Parkinson idiopathique depuis au moins 5 ans et présentant des variations invalidantes d’efficacité de leur traitement anti-parkinsonien (fluctuations d’efficacité, c’est à dire que l’effet du traitement est limité dans le temps et /ou dyskinésies, c’est à dire mouvements anormaux induits par le traitement). Dans ce cas, la cible la plus fréquemment visée est le noyau subthalamique.

Tremblement essentiel

La stimulation cérébrale profonde est également proposée aux patients souffrant de tremblement essentiel sévère et invalidant au quotidien. Il s’agit d’une pathologie très fréquente après 60 ans pouvant être source de limitations d’activités, avec une altération sévère de la qualité de vie. Lorsque la maladie n’est pas contrôlée par les traitements médicamenteux, et retentit sur la vie sociale ou professionnelle du patient, une stimulation cérébrale profonde peut alors être proposée. Dans cette indication, la cible proposée est le thalamus.

Dystonie

Les patients souffrant de dystonie segmentaire ou généralisée sévère invalidante (maladie rare aux multiples étiologies), peuvent également se voir proposer un geste de stimulation cérébrale profonde. Dans cette indication, la cible proposée est le globus pallidus interne.