Accident vasculaire cérébral

Le service de neurochirurgie du CHU de Toulouse, et notamment les soins intensifs de neurochirurgie prennent en charge dans la phase aiguë certains accidents vasculaires cérébraux, communément appelés « AVC ».

Ces prises en charge se font en lien étroit avec nos collègues neurologues de l’unité de neurologie vasculaire du département de neurologie, qui bénéficie d’une forte notoriété nationale [2].

Qu’est-ce qu’un AVC ?

Publié le 08/04/2021 à 22h29

Les AVC sont des complications soudaines amenant soit un arrêt de l’apport de sang (artère bouchée), soit une rupture d’un vaisseau sanguin (c’est alors une hémorragie cérébrale). Ces AVC sont fréquents dans la population générale et représentent la première cause d’invalidité, le plus souvent sous la forme de paralysie de la moitié du corps (hémiplégie) ou troubles de la parole, de la mémoire, etc...

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Pourquoi un AVC peut-il nécessiter de la neurochirurgie ?

Publié le 08/04/2021 à 22h29 (mis à jour le 08/04/2021 à 22h32)

Parfois, lors de la phase aigüe d’un AVC, la ou le patient(e) entre dans le coma : il a besoin d’assistance respiratoire et d’être endormi (« mis sous sédation ») pour protéger son cerveau. Il va donc d’être intubé et aidé par un respirateur 24h/24h.

C’est durant cette période qu’il sera admis aux soins intensifs de neurochirurgie pour être non seulement pris en charge par les neurologues mais aussi par les médecins réanimateurs de neurochirurgie qui ont une grande habitude de la prise en charge de patients comateux et atteint d’AVC.

Intervention chirurgicale, si nécessaire

Dans certains cas, les patients souffrant d’AVC nécessitent une opération en urgence qui sera pratiquée par un neurochirurgien. Par exemple, il peut s’agir des interventions chirurgicales suivantes :

  • Pose d’un drain à l’intérieur de cavités remplies de liquide : c’est le « LCR » ou liquide céphalo-rachidien qui se trouve dans les ventricules cérébraux qui sont obstrués par l’AVC. L’intervention s’appelle une « dérivation ventriculaire externe ».
  • Opération pour vider le caillot de sang (hématome cérébral) qui s’est formé à l’intérieur du cerveau. Le neurochirurgien fera une opération permettant de non seulement vider l’hématome, éviter la récidive et parfois trouver la cause du saignement.
  • Craniectomie décompressive : lorsque l’AVC provoque un gonflement du cerveau, la pression à l’intérieur du crâne va monter et mettre en danger vital le patient. Lors de cette intervention, le neurochirurgien enlèvera une partie de l’os du crâne, sur un côté, pour permettre au cerveau de ne pas s’abimer. Plus tard, ce morceau d’os sera replacé lors d’une nouvelle intervention. Entre temps, le morceau d’os sera conservé stérilement dans un service dédié à cela au CHU.

Parfois, pour différentes raisons, aucune intervention n’est possible ou souhaitable. Les patients sont alors pris en charge par assistance respiratoire seule.

Dans tous les cas, l’ensemble des indications et de la prise en charge est discuté en phase aigüe entre médecins neurologues, réanimateurs et neurochirurgiens.

Après la phase aigüe de l’AVC

Une fois la phase aigüe passée et les différents paramètres cérébraux stabilisés, les médecins réanimateurs pourront arrêter la sédation et évaluer le degré d’éveil du patient. Si le réveil est de bonne qualité, le patient pourra être « extubé » (on enlève le tuyau et le ventilateur qui lui permet de respirer). Il pourra être transféré en neurologie pour la poursuite de la prise en charge, du bilan post AVC et du suivi.

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AVC et éducation thérapeutique du patient

Publié le 26/10/2021 à 11h08 (mis à jour le 26/10/2021 à 11h19)

Si vous-même ou un de vos proches a été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d’un accident ischémique transitoire (AIT), vous pouvez consulter le programme d’éducation thérapeutique mis en place par l’unité neurovasculaire du département de neurologie du CHU de Toulouse, afin de mieux comprendre ces pathologies.

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