A la veille de la seconde Guerre Mondiale

Publié le 13/09/2004 à 11h35 (mis à jour le 08/10/2019 à 13h41)


Vue panoramique de Purpan en 1940. Doc. Archives Municipales
En 1939, la plupart des pavillons sont terminés et aménagés ; les divers services généraux ont reçu leur équipement et sont prêts à fonctionner. Cependant, les aménagements intérieurs (appareils de radio, mobilier, literie) restaient en suspens, dans l’attente des avances promises.

L’architecte Barthélémy Guitard avait conçu un établissement véritablement nouveau pour l’époque. Il n’a pas vu son achèvement et c’est son successeur, l’architecte Valette, qui a continué son œuvre.
La disposition des bâtiments, objet de curiosité pour l’époque, a été voulue par Guitard « en raison des vents qui balaient sans cesse le plateau et assurent aux divers pavillons une aération bienfaisante et continuelle, les plaçant dans les meilleures conditions d’hygiène et de salubrité. »
M. Guitard avait voulu que son hôpital soit construit en étendue et non sous la forme d’un bâtiment unique avec de multiples étages superposés. Il voulait une sorte d’ « hôpital-jardin où les malades auront la bonne fortune de jouir du plein air au lieu de se sentir emprisonnés dans une caserne ».

La nouveauté réside aussi dans le système de couloirs souterrains (pour lesquels le conseil de Santé était d’abord opposé) : « Tous les pavillons seront ainsi desservis avec rapidité et le personnel médical ou infirmier sera continuellement à l’abri des intempéries, ayant à sa disposition, pour le service, un petit chemin de fer électrique longeant les 2,5 Km de couloirs souterrains, avec station à chaque pavillon. »
L’ensemble de cette « agglomération » est dotée d’un équipement exclusivement électrique : cuisines ; buanderie, services divers fonctionnent à l’électricité.
On pourrait croire que la Seconde Guerre Mondiale a ralenti et mis en difficulté les travaux... c’est au contraire elle qui va les activer et les mener à leur terme.