48h dédiés à la santé des femmes au CHU de Toulouse

Publié le 28/02/2024 à 13h27 (mis à jour le 06/03/2024 à 13h35)

Communiqué de presse

Toulouse, le 28 février

Les équipes du CHU de Toulouse se saisissent de la semaine européenne de l’endométriose et de la journée internationale des droits des femmes pour parler santé des femmes ! Deux grands rendez-vous sont organisés les 7 et 8 mars 2024.

Ensemble contre la douleur invisible !

Menée dans le cadre de la semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose, cette journée a l’ambition de sensibiliser sur la maladie et de permettre à chacun de découvrir les avancées et les nouveaux modes de prise en charge avec les spécialistes du CHU.
Au-delà des traitements et de la découverte du parcours de soin au CHU, des ateliers seront également consacrés aux soins de support (rencontre avec des stomathérapeutes, psychologues, diététiciennes), ainsi qu’aux projets de recherche menés actuellement.
En partenariat avec EndoFrance, un banc jaune sera inauguré à 12h30 pour marquer l’engagement constant des équipes envers les patientes souffrant d’endométriose.

Jeudi 7 mars de 10h à 16h, hall d’accueil de l’hôpital Rangueil
Chiffres clés :
En France, 10% des femmes sont atteintes d’endométriose, dont 75% souffrent de douleurs chroniques invalidantes et dont 40% ont des difficultés pour avoir un enfant. Il faut 7 ans en moyenne pour diagnostiquer la maladie.

L’actu : EndoOccitanie, la filière régionale pour la prise en charge de l’endométriose en Occitanie !

La filière EndoOccitanie, subventionnée par l’ARS Occitanie, vise à structurer le diagnostic, les soins et le suivi des patientes atteintes d’endométriose et à favoriser la collaboration entre les professionnels de la ville et de l’hôpital. Elle est présidée par la Pr Elodie Chantalat (déjà à l’origine du parcours Fast Track du CHU de Toulouse) en étroite collaboration depuis la création avec le Pr Vincent Letouzey (CHU de Nîmes), le Dr Claire Vincens (CHU de Montpellier) et le Dr Thierry Brillac (médecin généraliste, Toulouse).

EndoOccitanie repose sur une collaboration publique-privée forte et implique déjà les établissements suivants : les CHU de Toulouse, Montpellier et Nîmes, la Clinique Saint Roch, la Clinique Clémentville, la clinique Beausoleil ainsi que la Clinique Croix du Sud, la Clinique Pasteur, la Clinique Rive Gauche et des praticiens et professionnels de santé libéraux.

Organisée en trois niveaux de soins afin de réduire l’errance diagnostique et faciliter le parcours de soin, le réseau est multidisciplinaire et engage des professionnels de premier recours (médecins généralistes, gynécologues et sages-femmes…) ainsi que des professionnels de deuxième recours (gynécologues médicaux, chirurgiens, radiologues spécialisés, chirurgiens digestifs, thoraciques, urologues, gastro-entérologues, algologues, psychologues, kinés, ostéopathes, diététiciens, etc.) Les centres experts offrent quant à eux une prise en charge multidisciplinaire des cas complexes et favorisent le développement de la recherche.

A titre d’exemple sur le fonctionnement de la filière, avant d’envisager une chirurgie pour endométriose complexe ou déjà opérée, le chirurgien concerné devra discuter de l’indication chirurgicale au sein d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP). De même, avant de mettre en place une assistance médicale à la procréation dans un contexte d’endométriose complexe, le gynécologue en charge de la patiente devra présenter le dossier à l’une des RCP de la filière.

Les professionnels de santé souhaitant adhérer à la filière peuvent suivre une formation en e-learning sur l’endométriose (avec une validation des acquis). L’adhésion implique également le respect des recommandations et protocoles de la filière, ainsi que le maintien d’un niveau de formation régulier.

Un site internet dédié à la filière ainsi qu’un répertoire des professionnels formés à l’endométriose sera prochainement accessible.

Un 8 mars pour la santé des femmes

Les équipes de gynécologie et d’imagerie de la femme du CHU de Toulouse se réunissent pour mener une action d’information et de prévention relevant exclusivement de pathologies féminines.

Maladies gynécologiques rares, troubles de la statique pelvienne, endométriose, ménopause et hormonologie complexe, maladies liées aux papillomavirus : c’est la journée pour lever les tabous et découvrir les filières de soin répondant aux besoins de chaque femme.

Des ateliers seront consacrés à la reconstruction mammaire après un cancer ou encore aux problèmes de fertilité et aux dons de gamètes
Un stand sera également dédié aux mutilations génitales et violences sexuelles, à l’heure où l’on estime que près de 60 000 femmes excisées vivent actuellement en France.

Vendredi 8 mars de 10h à 16h, hall d’accueil de l’hôpital Rangueil

L’actu : descente d’organes, un nouveau mode de prise en charge au CHU de Toulouse

Ménopause, grossesse, accouchement par voie basse, obésité, constipation chronique, sports qui exercent une pression abdominale, travail qui nécessite de soulever des charges lourdes … de nombreux facteurs sont responsables de troubles de la statique pelvienne (ou descente d’organes) et expliquent que les femmes sont concernées à tout âge.

Les troubles de la statique pelvienne sont des pathologies fonctionnelles et ne peuvent être traitées que s’il y a des symptômes existants. Au CHU de Toulouse, dans un premier temps, deux prises en charge sont proposées à la patiente :

  • Techniques de rééducation pelvi-périnéale ;
  • Mise en place d’un pessaire : dispositif en silicone médical introduit dans le vagin pour soutenir les organes (il en existe plusieurs types).

Si elles ne donnent pas satisfaction, deux techniques chirurgicales sont alors envisagées :

  • Promontofixation (réalisée par voie coelioscopie) : mise en place d’une ou de deux prothèses ;
  • Chirurgie voie basse, dite autologue : propres tissus de la patiente qui viennent faire le renfort, sans mise en place de matériel étranger.

L’équipe médicale et paramédicale du CHU de Toulouse a mis en place une consultation dédiée avec une sage-femme pour choisir de façon accompagnée le pessaire le plus adapté et bénéficier de séances d’éducation thérapeutique pour apprendre son utilisation.

Pour en savoir plus : cliquez pour découvrir l’interview du Dr Charlotte CHOLLET :

Descente d’organes, un nouveau mode de prise en charge au CHU de Toulouse
par [Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse->https://www.youtube.com/@CHUdeToulouse31]
https://youtu.be/1ZKz2_XxUbo?feature=shared?rel=0

PDF 48h dédiés à la santé des femmes au CHU de Toulouse [301.6 ko]

Contact presse

Les coordonnées de vos contacts presse au CHU de Toulouse sont disponibles dans la page Journalistes.