Dépistage hypertension artérielle : une maladie silencieuse qu’il ne faut pas laisser s’installer !

Publié le 19/09/2022 à 10h18 (mis à jour le 27/09/2022 à 10h19)

Communiqué de presse du CHU de Toulouse.

Toulouse, le 19 septembre 2022.

L’équipe médicale et soignante du service d’hypertension artérielle et thérapeutique (Pr Jacques Amar – Pr Béatrice Duly-Bouhanick) du CHU de Toulouse vous encourage à vous faire dépister lors d’une journée dédiée le jeudi 22 septembre 2022 de 9h à 17h, hall d’accueil de l’hôpital Rangueil (accès : métro ligne B, station « Université Paul Sabatier » et téléphérique Téléo).

Ce dépistage est organisé dans le cadre d’une grande enquête internationale, une centaine de pays, initiée par May Measurement Month (organisme de bienfaisance numéro 1196683, approuvé par la Ligue mondiale contre l’hypertension - WHL) et soutenue par la Société française d’hypertension artérielle, filiale de la Société française de cardiologie (SFC) qui a été mandatée pour mener cette enquête en France. Le démarrage de cette campagne, fixé au mois de mai 2022, poursuit actuellement son déroulement à travers le monde.

En organisant cette journée, le CHU de Toulouse affirme sa volonté de s’inscrire dans cette démarche internationale de santé publique.

L’hypertension artérielle (HTA) : du diagnostic à la prise en charge personnalisée

L’HTA n’est associée la plupart du temps à aucun symptôme, c’est la raison pour laquelle il faut la dépister de façon systématique. Le diagnostic de l’HTA repose sur la mesure de la pression artérielle en consultation auprès d’un médecin. La confirmation du diagnostic repose sur les mesures de pression artérielle au domicile faites de façon standardisée. Cette standardisation est expliquée par le médecin : elle est nécessaire à l’interprétation des mesures.

Dans 10% des cas environ, il est possible de déterminer une cause précise à l’HTA. Cela permet de proposer des traitements ciblés et parfois curatifs : chirurgicaux ou interventionnels permettant de se passer de traitement.

Lors de la découverte et du suivi de l’HTA, une recherche des complications cardiovasculaires doit être conduite et une prise en charge personnalisée instaurée.

L’information et l’éducation du patient, une surveillance régulière, des mesures hygiéno-diététiques telles que l’activité physique, un régime normalement salé et souvent des traitements médicamenteux permettent de réguler l’HTA.

Une large palette de molécules est à la disposition du praticien, ce qui permet de personnaliser le traitement en fonction des habitudes de vie et du terrain spécifique de chaque patient.

A noter que le service d’HTA du CHU de Toulouse est labellisé centre d’excellence européen dans la prise en charge des patients atteints de cette maladie.

  • 1re cause de mortalité et de handicap dans le monde.
  • Plus de 10 millions de personnes en France souffrent d’HTA.
  • « Une prise en charge de l’HTA permet de réduire les accidents vasculaires cérébraux, l’insuffisance cardiaque, la démence, l’infarctus du myocarde ou encore l’insuffisance rénale. »

Retrouvez également ci-dessous ce communiqué de presse au format PDF :

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