Psychologue ou psychiatre : comment choisir ?

Publié le 03/06/2020 à 17h43 (mis à jour le 29/03/2021 à 17h43)

À l’apparition d’une maladie chronique et de ses symptômes, certains de nos piliers de vie (personnels, professionnels ou encore familiaux) se fragilisent. Parfois, le moral baisse. Parfois, on ressent le besoin de parler. Parfois, on s’isole. Parfois, on a besoin de faire un travail sur soi-même. Ces situations, entre autres, peuvent nécessiter une prise en charge spécifique : neurologique, éducative, médicale, rééducative ou encore « psy ».

Rencontrer un « psy- » n’est pas toujours évident. En effet, ce domaine est associé à beaucoup de représentations (« je ne suis pas fou », « je n’ai pas besoin d’aide »,…) et il est parfois difficile de savoir à qui s’adresser : psychiatre ou psychologue ?

Le psychiatre

Le psychiatre est médecin, il est spécialisé en santé mentale. Il est le seul « psy- » pouvant prescrire des médicaments dans le but de diminuer les symptômes comme l’angoisse, la tristesse, ou encore les troubles du sommeil. Ces traitements peuvent parfois être indispensables pour se sentir mieux. C’est également le seul à être remboursé (intégralement ou en partie) par la Sécurité Sociale.

Le psychologue

Le psychologue est un professionnel ayant une formation universitaire de minimum 5 ans en psychologie. Il est conseillé de rencontrer un psychologue lorsqu’on a besoin d’un espace de parole neutre et bienveillant. Ce soutien est parfois nécessaire notamment quand on vit des situations nouvelles désagréables. En libéral, il n’est pas remboursé et il existe plusieurs tarifs en fonction des professionnels.

À qui dois-je m’adresser ?

Ces professionnels sont complémentaires. On peut rencontrer à la fois un psychiatre et psychologue.

De plus, ils sont tous deux habiletés à faire de la psychothérapie, c’est-à-dire des techniques d’accompagnement psychique spécifiques, que nous aborderons lors d’un prochain article.

Avant de terminer, il est important de vous préciser que la rencontre avec un « psy- » nécessite de se sentir à l’aise afin de s’investir dans la relation de soin. De plus, il ne faut pas hésiter à lui dire ce qu’on attend et ce dont on a besoin.