Le CHU de Toulouse confirme son expertise internationale dans le domaine de l’hépatite E

Publié le 21/03/2014 à 15h18

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Le Pr Nassim Kamar (Département de Néphrologie et Transplantation d’Organes) et le Pr Jacques Izopet (Laboratoire de Virologie) confirment leur expertise internationale dans le domaine de l’hépatite E en publiant un nouvel article dans le New England Journal of Medicine.

Après avoir montré pour la première fois en 2008 que l’infection par le virus de l’hépatite E pouvait évoluer vers l’hépatite chronique et la cirrhose chez les transplantés d’organes solides (New England Journal of Medicine), ils ont montré que ce virus pouvait entrainer des atteintes neurologiques et rénales. Dans le cadre d’études pilotes, ils ont également montré que l’interféron seul ou la ribavirine seule pouvait traiter efficacement cette infection chronique.

Le travail qui vient d’être publié (NEJM 2014) est une étude multicentrique rétrospective française basée sur un grand nombre de cas d’infections chroniques par le virus de l’hépatite E chez des transplantés d’organes solides traités par ribavirine seule dans différents centres de transplantation en France. L’analyse virologique a été effectuée au CHU de Toulouse (Centre National de Référence de l’hépatite E). Ils ont montré qu’un traitement court par ribavirine pouvait entrainer une guérison chez 85% des patients. C’est une avancée majeure dans la prise en charge de cette pathologie.

Au cours des 5 dernières années, ces équipes toulousaines ont effectué de nombreuses publications et revues concernant le virus de l’hépatite E notamment dans des journaux prestigieux comme The Lancet et Clinical Microbiology Reviews.