Le commencement des travaux

Publié le 13/09/2004 à 11h34 (mis à jour le 23/07/2021 à 20h03)


Firmin Pons, administrateur et bienfaiteur des hospices dans son dépôt de tramways. Huile sur toile d’Henri Loubat, 1923 - Salle des Colonnes Hôtel-Dieu
La construction de l’Hôpital Suburbain de Purpan pouvait commencer. Ce nom a été choisi en mémoire de François et Pons Purpan, deux frères qui se sont installés à Toulouse en 1608. François, maître en chirurgie, était chirurgien du Roi à Toulouse. Il avait acquis un titre de noblesse et des terres qu’il nomme Lavelanet de Purpan.
C’est le 25 septembre 1911 que l’on pose la première pierre de l’Hôpital, en présence du M. le premier président Martin ; M. Jean Cruppi ministre de la Justice et député de la troisième circonscription de Toulouse ; M. Viguié, Préfet de la Haute-Garonne ; M. Raymond Leygue, Maire de Toulouse ; M. Guitard, architecte du projet.

M. Raymond Leygue dans son discours a énoncé ce que sera ce nouvel hôpital : « Assez loin des quartiers habités, pour que tout danger de contagion soit évité, assez près cependant pour qu’il puisse être desservi par une ligne de tramways promise par M. Firmin Pons, le nouvel établissement se dressera sur un plateau d’où la vue s’étend sur Toulouse et sur toute la plaine de la Garonne. Les malades y trouveront un air pur et vif, un calme reposant, une fraîcheur vivifiante due à des sources abondantes [...] L’Hôpital sera dans une position merveilleuse : clarté ; tranquillité ; ensoleillement.
Les convalescents, pour achever leur guérison, n’auront qu’à se mettre aux fenêtres qu’un rayon de soleil viendra éclairer ; à moins qu’ils ne préfèrent, pendant les chaudes journées d’été, l’ombre épaisse des grands arbres ».
M. Cruppi ajouta : « [...] le plateau de Purpan va voir se dresser un hôpital modèle où tout sera réuni pour soulager et guérir les malades qui viendront réclamer le secours de ses médecins éprouvés ».
Cette première pierre était creusée pour abriter un coffret dans lequel étaient incluses des monnaies de l’époque et un parchemin portant les signatures des personnalités présentes.

M. Firmin Pons, directeur de la Compagnie des Omnibus et tramways de Toulouse, devient le 24 janvier 1912 membre de la Commission administrative des Hospices. Il va être l’administrateur spécialement attaché au nouvel hôpital. M. Pons fait acheter pour 85 000 francs le domaine de Bastard le 12 novembre 1913.