Directives anticipées
Mis à jour le

Vous avez le droit, si vous le souhaitez, de rédiger des directives anticipées. Ce document vous permet d’indiquer par écrit vos volontés pour votre fin de vie. Il est utile dans le cas où vous seriez hors d’état d’exprimer votre volonté. Par exemple, suite à un coma, en raison du grand âge, ou à l’issue d’une maladie grave. Ce sujet mérite de prendre le temps d’y réfléchir.
Comment exprimer vos directives anticipées ?
Les directives anticipées sont exprimées sous la forme d’une déclaration écrite. Cette dernière doit être datée et signée avec vos nom, prénom, date et lieu de naissance. Vous y précisez vos souhaits, concernant votre volonté de poursuivre, limiter, arrêter ou refuser des traitements ou actes médicaux. Par exemple, vous pouvez indiquer si vous acceptez ou refusez que l’on vous maintienne artificiellement en vie, dans le cas où vous auriez définitivement perdu conscience et où vous ne pourriez plus communiquer avec vos proches. Ces écrits aident nos médecins, le moment venu, à prendre leurs décisions sur les soins à donner, si vous n’étiez plus capable d’exprimer votre volonté.
Les directives anticipées sont-elles obligatoires ?
Non, les directives anticipées ne sont absolument pas obligatoires. C’est seulement une possibilité qui vous est donnée. Que vous soyez en bonne santé, malade ou en situation d’handicap, vous pouvez décider de les rédiger à tout moment. Ces directives anticipées sont valables sans limite de temps. Mais vous gardez la possibilité de les modifier, ou de les annuler, quand vous le souhaitez.
Si vous envisagez rédiger vos directives anticipées, le Ministère de la santé et de l’accès aux soins propose un modèle [PDF – 417 kio].
À qui communiquer ces directives ?
Si vous utilisez le carnet de santé numérique Mon espace santé, vous pouvez y enregistrer vos directives anticipées. Sinon, vous pouvez les remettre au médecin qui vous prend en charge au CHU de Toulouse. Il les conservera dans le dossier qu’il a constitué à votre nom. Vous pouvez aussi lui indiquer le lieu où vous les conservez, ou les coordonnées de la personne à laquelle vous les avez confiées. Cela peut être votre personne de confiance, un·e proche, un membre de votre famille, votre médecin traitant, ou un établissement hospitalier.
Pour en savoir plus
Vous pouvez consulter ces ressources en ligne :
- Directives anticipées : dernières volontés sur les soins en fin de vie (Service-Public.fr, le site officiel de l’administration française).
- Pour tous, comment rédiger vos directives anticipées ? (Haute Autorité de Santé).